Dans son milieu

Fendel, après avoir suivis un sentier qui s'enfoncait vers le coeurs de la forêt, s'était enfoncé dans les profondeurs de la forêt. Cela faisait plusieurs heures qu'elle marchait dans la forêt, brouillant les pistes pour que personne ne puisse la suivre. Elle arriva alors dans une clairière. Elle examina l'endroit qu'elle jugea comme tranquille, puis elle alla près d'un vieux chêne. Avec agilité elle se hissa jusqu'à une grosse branche. Elle adossa son dos contre le tronc de l'arbre puis commença a 'dormir' les yeux ouvert comme elle faisait de coutumes. Ses pensées vaquèrent dans les souvenirs sombres de son enfance. Elle finit par pousser un soupir et sortit de son sommeil.
Elle regarda la branche sur laquelle elle était assise essayant de donner l'âge approximatif de l'arbre. Elle vit alors un pivert [je sais pas comment ça s'écrit] sur une branche au dessus, au plummage vert et rouge. Il la regardait avec une sorte d'insistance et Fendel dit alors sur un ton doux:

"Tu n'aimes guère les étranger j'ai l'impression..."

Le pivert pour réponse tapa plusieur fois avec force contre la branche où il était puis détendit ses ailes et s'envola au loin.

*Il faudra que je penses à m'interesser un peu plus au animaux et connaître leur secret. Je sais seulement les pister...*

Elle mis son capuchon sur sa tête et commença alors à méditer pendant de longues heures sur le sujet.
Un bruit la sortit de sa méditation. Son regard perçant s'arrêta sur un buisson entrain de bouger anormalement. Elle pris son arc et une flèche et se mit en position prête à tirer sur ce qui aller sortir du buisson.

Cette journée n'était autre qu'une vraie journée hivernale...
L'air était glacial, le timide soleil était caché de temps à autre par quelques gros nuages grisonnants...
Un léger manteau blanc avait recouvert les terres d'Andùril...

Meriem venait voir Eleanor, la jeune reine des Elfes Sylvains...
Traversant ses terres avec grande prudence, il cachait bien évidemment son identité, son visage, couvrant son corps d'une longue cape chaude, et sa tête d'un capuchon.

L'Homme était seul, seul sur son bel étalon agité.
Il ne voulait avoir de gardes autours de lui...
Le Roy était un guerrier solitaire...et puis...avoir des hommes attireraient l'attention...

Chevauchant donc, plutôt tranquillement, il sortie de sa poche une bague, qu'il regarda longuement...
Avait-elle une importance quelconque ? Bien sur que oui...car cette chevalière avait appartenue à son père, il y a fort longtemps...

La scrutant, son destrier fit un violent écart...
Son cavalier se rattrapa à temps, mais laissa tomber la bague qui roula sur quelques mètres, avant de s'arrêter sous un buisson.

Meriem dégaina tout en même temps son épée dans un glissement métallique, prêt à se défendre contre une éventuelle attaque, avant de voir qu'il n'y avait rien...

Marmonnant dans sa barbe quelques jurons contre son équidé, il remit son arme dans son fourreau, avant de descendre de selle.
Commençant à se diriger vers l'endroit approximatif où était tombé le bijou, il se retourna, et pointa son doigt vers son ami

-si tu bouges Törlan, tu auras à faire à moi

Dit son maître dans un elfique ancien...Oui, car l'entier ne comprenait le souverain que par cette langue éteinte...
Et répondant à cette ordre, le quadrupède fit quelques renâclements, avant de lever très légèrement les yeux au ciel, comme pour lui dire que tout cela n’était pas son genre..

Un léger sourire amusé vint aux coins des lèvres de l'Homme, avant de se retourner et de recommencer à marcher, balayant de son regard intimidant le sol, à la recherche de la bague.

Se trouvant devant un buisson, il s'accroupie, et commença à tâter l'herbe de ses mains rougies par le froid..

Dérangeant les branches de l'arbuste, il ne se doutait pas que quelqu'un le surveillait...ou plutôt pointait son arme sur lui...

Mais bien vite, il retrouva la chevalière, et la tenant fermement entre ses doigts, il poussa un très léger soupir, tout en murmurant quelques paroles de soulagement.

La remettant bien au chaud dans une de ses poches, son regard se dirigea devant lui, un peu plus en hauteur.
Surpris, il vit une jeune femme, prêt à tirer sa flèche si menaçante..

Fronçant ses sourcils, il se recula sans bruit, et vint vite rechercher son destrier, qui comme l’avait ordonné son cavalier, n’avait pas bougé..
Remontant en selle, il ne bougea plus…hésitant quelques instants...
Finalement, il fit le tour, sans bruit, avant d'apparaître à l'opposé du petit buisson qu'il avait fait bouger.

-Tirer aurait été une grossière erreur...

Son attention était dirigé vers l'Elfe, la fixant légèrement de son si captivant...pourtant toujours caché par l'ombre que créait son capuchon.

Fendel avait deviné que l'être sortant du buisson était un humain malgrès son capuchon. Les humaisn ont des mouvements moins gracieux et fluides que les Elfes c'est bien connu...
Elle avait ranger son arc et sa flèche une fois que l'homme fut partit. Enfin si elle l'avait sortit ce n'était en aucun cas une attention belliqueuse, mais plutôt une défense contre une évtenuelle bête aux attention mauvaises.
Mais un petit quelques choses clochait, et elle sentait toujours l'homme dans les environs, mais elle n'aurait su dire où.
Elle ne sursauta pas lorsque l'homme parla. Elle se leva sur sa branche, sa vielle cape usée flottant sous le léger vent, et fit face à l'homme, sur son cheval, toujours avec son capuchon. Elle scruta l'homme de ses yeux vert émeraudes perçant, essayant de deviner le statut de l'homme. Elle se douta que l'homme avait un haut rang social, mais rien de plus.
Elle répondit alors sur un ton d'une certaine froideur:

"Grossier ne fait point partit des Elfes..."

Fendel avait un certains orgueuil sur ce point de vue là. Les Elfes était bien plus beau et gracieux que les hommes, et ça nul ne pouvait contredire ce fait. Mais les hommes compensait sans nul doute ce déséquilibre par autre chose, mais elle ne pouvait savoir quoi, puisqu'elle n'avait que rarement rencontré d'homme.
Elle continua de fixer l'homme à cheval des ses yeux émraudes...

Meriem savait qu’elle l’avait reconnu en tant qu’Humain, et non Elfe…il fallait s’y attendre…
Mais quelque chose l’interpella…son arc était rangé….peut être n’avait-elle aucune haine contre les habitant d’Hildor ? Cela lui parût étrange…mais après tout, peut être étais-ce vrai…

Continuant, lui aussi, à fixer la jeune Elfe, il se retint de rire à sa phrase…seul le son d’un gloussement étouffé au fond de sa gorge pouvait parvenir à ses oreilles pointues….

* c’est bien une elfe.. !*

Oui, il fut amusé par ses paroles, certes dîtes avec un certain orgueil, mais c’est surtout cela qui distrayait le chevalier.

Revenant à un peu plus de sérieux, il garda toujours un petit sourire aux coins de ses lèvres, avant de prononcé de sa voix rauque, avec une pointe d’alacrité :

-milles excuses Dame Elfe…cela m’était sortit de la tête...

Laissant le silence reprendre ses droits, il donna une petite pression de mollet, Törlan ce mit à avancé _ d’un pas souple, majestueux, mais légèrement saccadé _ vers l’arbre, gardant une distance assez raisonnable, pour une sécurité, peut être, mais surtout pour avoir une vue sur la jeune femme…

S’arrêtant de nouveaux, son regard toujours plongé dans celui du Sylvain, il reprit la parole, brisant le silence qu’il avait laisser s’installer quelques minutes auparavant

-resterez vous perchée là haut toute la journée ?…Peut être avez-vous peur de moi ?

Ce que faisait le Roy était dangereux, très dangereux…
Car être en présence d’un Elfe inconnu, sur leur territoire, de plus armée, n’était pas une bonne idée s’il tenait à sa vie…Mais cette fichue curiosité était trop forte…Cette curiosité, qui, un jour, ce retournera contre lui..

Fendel ne put s'empècher de rire en entendant les paroles de l'homme. Rare était ceux qui entendait le rire Fendel, et ceux qui y arrivait, pouvait avoir grand mérite. Elle possédait un rire plutôt doux et cristallin mais il y avait une note de moqueries.
Le caractère de cet homme correspondait bien à l'idée qu'elle se faisait d'eux: intrèpides et irréfléchies. Elle continua de regarder l'homme et sa monture.
L'elfe ne répondit pas tout de suite au roi, laissant vaquer son regard sur l'immensité de la forêt. Ses pensées vaquèrent un bon moment, et Fendel faillit oublier la présence de l'homme.
Après un long silence, elle reposa son regard émeraude sur l'homme, elle remarqua un léger sourire au bout de ses lèvres.

"La peur est une bien grande qualitée pour celui qui sait la controler..."

Elle ne rajouta rien, assez contente d'elle en yant fait une ponse à sa 'manière'. En général lorsqu'elle disait ceux genres de chose, ceux qui l'écoutaient ne comprenaient rien à ce qu'elle venait de dire.

*Les hommes et leur incroyable curiosité... Enfin cela n'est pas un mal tant que ça ne se retourne pas contre eux...*

Fendel réalisa soudainement une chose assez étrange... Que faisait un homme seul dans des contrées ennemies ? Même emcapuchoné, n'importe quels elfes auraient pu le reconnaître en temps qu'humain.
L'elfe ne fit rien parraître de son trouble, attendant patiement la réaction de l'humain. Elle fixa son regard dans les yeux de l'homme.

*Soit c'est un inconscient, soit un suicidaire...*

» Balade dans la cour