Nom : Aiedail
Prénom : Endhill
Age : 62 années ( environ une trentaine, s'il était humain )
Espèce : Elfe sylvain
classe social :
On ne connait le rang de cet individu et, d'ailleurs, si vous le lui demandiez ( ce qui implique déjà que vous réussissiez à lui mettre la main dessus ), il ignorerait la question aussi aisément qu'un arbre ne se soucie de l'oiseau perché sur ses branches.
Caractère :
Solitaire et amoureux de la Nature, cet elfe passe le plus clair de son temps à chanter pour la flore. Aussi, s'il est entrain d'opérer quelques magies avec sa voix claire et envoûtante, il ne prendra en compte votre présence que lorsqu'il aura terminé de prononcer la dernière syllabe du dernier mot du dernier vers de son morceau. Ne vous évertuez pas à l'interrompre, cela ne servirait à rien.
Endhill reste toujours aimable, et poli, quelque soit les circonstances du moment. Ne vous laissez pas prendre par ses paroles poétiques où vous serez encore là à l'écouter sur un sujet même le moins intéressant du monde en pensant que c'est le plus beau couplet que vous ayez jamais entendu, vous y perdrez la notion du temps présent tout au long de son discours.
Même s'il aime sa solitude, qu'il la chérie comme le silence qui berce la forêt, il n'en apprécie pas moins la compagnie des rares personnes qui s'aventurent à le trouver.
Histoire :
Voyageant de contrée en contrée, Endhill n'a de cesse de s'amuser à chanter pour les bois et végétation alentours. De rang social inconnu, car jamais il ne l'a révélé depuis qu'il s'est proclamé nomade, il est le dernier enfant de Hwesta, et descendant d'Elwë, ( deux noms figurant dans son appellation complète qui est Endhill Hwesta Elwë Aiedail ) il marche à travers les Monts Brumeux, allant de Thranduil à Imladris, visitant les tanières de quelque animal dont il découvre la piste, observant les créatures que Yavanna a façonné, jadis.
On peut l'apercevoir ( je dis bien l'apercevoir, car même lui courir après en l'interpellant ne vous accorde en rien son attention, celle-ci captivée par le lent rythme de vie des plantes ) le plus souvent dans la Combe Fendue, où il marche le long du Bruinen, non loin de la Dernière Maison Simple, là où vivent les Eldar sous l'autorité d'Elrond.
Voilà donc un bon résumé de sa vie, telle qu'elle est et qu'elle fût durant le dernier demi-siècle.
Mais pour peu qu'il paraisse misanthrope, il n'en est pas moins qu'il fût un temps, dans sa jeunesse bien sûr et du temps où il vivait encore en Thranduil, durant lequel il était chanteur d'objet. Pour les quelques jeunes gens qui ignorent la magie musicale certaine des elfes, il faut savoir que ces êtres pour le moins étranges vis-à-vis du commun des mortels sont liés à Arda ( tel le souhait d'Iluvatar, puisse à jamais son nom traverser les âges à travers le chant des Ainur ), et tiennent pour la plupart leurs connaissances et leur solfège des Valar eux-même, qui les accueillirent à Aman, sous l'invitation de Manwë. Ainsi donc, Endhill était chanteur d'objet, il créait, donnait forme à des oeuvres d'art et quelques fois lorsque le besoin s'en faisait ressentir il chantait des outils, pour le compte de ses multiples voisins.
Son père Hwesta, et sa mère Earanë, eurent deux enfants avant lui. Chacun tué par Gothmog, durant le siège de Gondolin, bien avant notre ère donc. Aussi, de chagrin et de désespoir car il n'est aisé pour personne de perdre des êtres chers, surtout notre propre sang, n'eurent-ils plus d'enfant durant plus de temps qu'il ne puisse en être compté par les Hommes. Ce jusqu'à notre jeune chanteur, bien sûr.
C'est après le siège, après qu'Earendil eut vaincu, qu'ils s'en furent vivre chez les elfes de la forêt, là où, rappelez-vous, Endhill à grandi.
Description physique :
De petite taille ( environ un mètre et soixante-neuf centimètres ), notre elfe est mince, un peu trop même car il à un certain respect pour l'Animal et ne mange sa chair que par pure politesse lorsqu'il s'avère que l'on lui en offre où qu'il est convié. La peau claire couvrant son corps élancé, est déchirée par endroits hasardeux, laissant là des cicatrices de quelque aventure. Son visage est anguleux au niveau des mâchoires, qu'il contracte quand il réfléchit. Ses jouent fines aux pommettes un peu élevées lui donnent un long visage, dont le nez à l'allure cassé, presque aquilin trône fièrement en son centre.
Ses yeux de couleur noisettes, ont la forme des amandes, et ne lâchent pas les pupilles de l'interlocuteur de leur propriétaire. Perçants, on a l'impression que son regard pénètre votre âme, léchant votre conscience; qui sait, peut-être est-ce qu'il lit en vous, dans vos pensées, naviguant d'émotion à souvenir, et de souvenir à impression. Juste au dessus de ces deux dravites brute, sont flanqués des sourcils un peu plus épais que la normale des elfes, presque humain, dont la forme est naturellement courbée telle une flèche pointant vers son nez et dont la queue finit en arc par-dessus ses arcades.
Les lèvres fines, surplombant les muscles abaisseur de la lèvre inférieure, sont souvent étirées en un sourire pâle, presque triste. Rouge chair, elles contrastent parfaitement avec sa peau claire, presque blanche.
Un front de taille tout à fait raisonnable sépare ses sourcils de la naissance de ses cheveux, tombant sur ses épaules, raides, ondulés, puis en anglaises, qu'il coiffe en demie-queue ornée d'une magnifique barrette de cheveux d'ouvrage elfique représentant deux feuilles de chêne à l'horizontale dont les tiges s'entrelacent, formant un socle parfait où siège un magnifique saphir filtrant la lumière de manière différente suivant l'angle duquel on le regarde.
Châtain clair quand il était encore sédentaire, ses cheveux sont maintenant foncés, presque bruns et passent avec aisance derrière ses oreilles plaquées dont la pointe fine et délicate n'est ni trop pointue, ni trop plate.
Pour tout vêtement, il porte une simple tunique de soie de couleur verte pâle dont les motifs arrondis rappellent les nombreux caractères complexes du Tengwar, dessinant une quelconque incantation qui navigue de la naissance du pectoral gauche jusqu'à la hanche droite en ondulant tels la houle maritime du Sud-Ouest, dans la baie d'Edhellond, ceinturée par une lanière de cuir à la taille puis une deuxième passant de son ventre à son dos par la clavicule pour retenir un carquois d'étoffe et un arc d'if ( en cas d'attaque, où s'il est obligé de chasser, bien qu'il se sente déchiré à l'idée de tuer un animal ).
Ses pieds sont soigneusement protégés par de hautes bottes de cuir, qu'il a chanté à partir d'écorce de sureau ( donc du cuir végétal et non animal ), montant en cuissardes basses, s'arrêtant juste au dessus des genoux.
À ses poignets et appuyant sur ses paumes, ont peut voir de nombreux bracelets d'argent, de simple acier, ou de verre, cliquetant, produisant une douce et envoûtante mélodie lorsque Endhill se déplace.
En guise de boucle d'oreille, unique bijoux de son visage, ornant son oreille gauche, il porte une plume d'aigle en verre, dont les mouvements sont dictés par le vent et qui pend au bout d'un fil de quelque matière inconnue dont les elfes gardent le secret.
